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L’importance des espaces verts dans les résidences pour le bien-être et la biodiversité

26 septembre 2024
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On les voit un peu partout, ces petits coins de verdure qui égayent nos résidences. Mais les espaces verts ne sont pas qu’un simple luxe ou une touche esthétique pour embellir les lieux… Ils sont devenus indispensables pour notre bien-être, pour la biodiversité, et pour la santé mentale ! En effet, des études récentes prouvent que ces espaces jouent un rôle clé dans la réduction du stress, l’amélioration de la santé mentale et même dans la lutte contre les effets du changement climatique. Et dans un monde de plus en plus urbain, où le béton règne en maître, intégrer des espaces verts au sein des projets immobiliers n’est plus une option : c’est une nécessité pour favoriser la biodiversité et offrir aux habitants un cadre de vie sain. On vous en dit plus dans la suite !

L’impact psychologique des espaces verts et leur rôle dans le bien-être

Les espaces verts sont reconnus pour leur pouvoir régénérateur, soutenu par des théories de la psychologie environnementale. Selon Hartig (2007), un individu stressé qui se retrouve dans un environnement de qualité au moment où son processus de récupération est en marche en tirera davantage de bienfaits que s’il était dans un cadre moins favorable. La théorie de la réduction du stress (Ulrich et al., 1991) explique que la vue de la nature ou la fréquentation d’espaces verts génère des émotions positives qui inhibent les pensées négatives, améliorant ainsi la réponse au stress. Kaplan et Talbot (1983), avec leur théorie de la restauration de l’attention, soutiennent que la nature favorise une attention détendue, permettant au cerveau de se reposer. Certains auteurs voient même les espaces verts comme des lieux thérapeutiques (Berger et Tiry, 2012 ; Nakau et al., 2013). Plusieurs études (Annerstedt et al., 2013 ; Brown et al., 2013 ; Lee et Maheswaran, 2011) montrent que ces environnements boostent l’humeur et les émotions positives, surpassant les effets des milieux artificiels. Cela dit, ces bénéfices sont encore difficiles à quantifier précisément, la plupart des données reposant sur des déclarations personnelles (Bowler et al., 2010).

espaces verts et sante

Biodiversité et santé mentale : quel lien ?

Vous l’aurez compris à ce stade, les espaces verts en milieu urbain, qu’il s’agisse de jardins publics ou d’espaces verts à l’intérieur des résidences, ne sont pas là juste pour faire joli… Entre autres, ils jouent un rôle clé dans la lutte contre les îlots de chaleur et servent de refuges à la biodiversité. Selon l’ADEME, ces poumons verts sont essentiels pour permettre aux villes de s’adapter au changement climatique. Plus important encore, ils améliorent aussi la santé et réduisent le stress des habitants. Une étude récente du King’s College de Londres, publiée dans Scientific Reports, va encore plus loin en révélant que la diversité biologique de ces espaces influence directement la santé mentale

Pour la première fois, cette étude se penche sur l’impact de la « diversité naturelle » – c’est-à-dire la variété des plantes et des animaux présents dans les espaces verts – sur le bien-être mental des citadins. Ryan Hammoud, l’auteur principal de l’étude, explique que c’est la première recherche à évaluer l’effet des rencontres quotidiennes avec des niveaux de biodiversité différents dans la vraie vie sur la santé mentale. Ce n’est pas rien quand on sait que, selon l’ONU, plus de 55 % de la population mondiale vit aujourd’hui en ville, un chiffre qui pourrait grimper à 68 % d’ici 2050.

La biodiversité, un booster de bien-être mental en ville

Les résultats de l’étude du King’s College de London sont sans appel : plus la biodiversité est présente, mieux on se porte mentalement. L’étude montre que les citadins ressentent un véritable coup de fouet sur leur bien-être dès qu’ils se retrouvent entourés de plantes, d’oiseaux, ou même d’un simple plan d’eau. Et ce n’est pas juste un petit effet : chaque élément naturel supplémentaire améliore un peu plus leur santé mentale, d’où, encore une fois, l’importance des espaces verts à l’intérieur des résidences. Les chercheurs du King’s College ne manquent pas de souligner que la biodiversité explique, à elle seule, 23,4 % de la relation globale entre la nature et le bien-être mental.

Et ce n’est pas seulement une impression de l’instant… Les effets positifs de cette exposition à la nature se font sentir jusqu’à huit heures après coup. Autrement dit, une balade dans un parc bien garni ne fait pas juste du bien sur le moment, ça vous booste pour le reste de la journée ! Les chercheurs insistent bien sur ce point : leur étude montre que la diversité naturelle ne se contente pas d’améliorer le bien-être mental à court terme, elle prolonge ses effets, tout en prenant en compte les particularités individuelles des participants. Bref, la nature en ville, c’est bien, mais avec de la biodiversité, c’est encore mieux !

espaces verts urbains reserve de biodiversite

Espaces verts : bouclier écologique et réserve de biodiversité

Quand on parle d’espaces verts en ville, on pense souvent à des lieux pour respirer un peu d’air frais. Mais ces espaces sont bien plus que ça : ils sont essentiels pour maintenir un équilibre écologique en pleine jungle urbaine. Ces zones contribuent directement à la préservation de la biodiversité, à condition de respecter quelques règles de base. Il est bien documenté que la biodiversité booste ce qu’on appelle les services écosystémiques – tout ce que la nature nous apporte en termes de régulation du climat, de l’eau, de la qualité de l’air, ou encore la pollinisation, pour ne citer que ça. Mais là où ça devient plus flou, c’est sur l’impact direct de cette biodiversité sur notre santé.

Les rares études vraiment solides sur le sujet montrent que l’exposition à une biodiversité microbienne, c’est-à-dire à toutes ces petites bestioles invisibles qui peuplent la nature, peut améliorer notre santé, notamment en réduisant certains types de maladies respiratoires ou allergiques. On pourrait donc croire que plus on est entouré de nature, mieux on se porte. Sauf que la réalité est un peu plus compliquée : l’urbanisation, qui s’accélère de manière inquiétante, détruit des écosystèmes entiers, ce qui finit par affecter le bien-être des communautés locales. On parle ici d’un impact à la fois physique, psychologique et même économique.

Pour changer la donne, il ne suffit pas de verdir les villes à tout-va. Il faut concevoir des espaces verts qui ne soient pas seulement esthétiques, mais aussi fonctionnels. Cela passe par la mise en place d’infrastructures vertes, des espaces multifonctionnels qui peuvent aider à résoudre plusieurs problèmes d’un coup : inondations, îlots de chaleur, gestion de l’eau et des déchets, et bien sûr, la biodiversité. C’est ce qu’on appelle des solutions basées sur la nature, et ça va bien au-delà du simple fait de planter quelques arbres. Ces infrastructures, bien conçues et placées aux bons endroits, permettent de mutualiser les bénéfices écologiques, sociaux et économiques pour toute la ville. Mais il faut aussi être réaliste : les espaces verts ne sont pas sans risques. On peut citer les chutes d’arbres en cas de tempêtes, les risques liés aux racines qui sortent du sol, ou encore les vecteurs de maladies comme la borréliose de Lyme, sans oublier la présence de plantes allergisantes ou toxiques.

Bref, l’enjeu est de taille : il ne suffit pas de vouloir du vert partout, il faut aussi savoir gérer les risques et maximiser les bénéfices. C’est un travail de longue haleine pour les pouvoirs publics, qui doivent penser ces espaces non seulement comme des lieux de détente, mais aussi comme de véritables infrastructures écologiques, capables de soutenir le développement urbain sans sacrifier la qualité de vie des habitants. Mais attention : les opérateurs privés, notamment les promoteurs immobiliers, ont aussi un rôle à jouer, en concevant des espaces verts à l’intérieur des résidences par exemple… Avec son cœur d’îlot végétal, Cibex a conçu un espace vert en plein milieu d’une résidence, où la nature prend le dessus sur le béton. Un vrai bol d’air pour les résidents qui, pour rejoindre le hall d’entrée, empruntent des cheminements en bois, le temps d’échanger quelques mots en appréciant la beauté du cadre. Bref, tout a été soigneusement pensé pour offrir une sensation de bien-être unique tout en boostant la biodiversité.

coeur ilot vegetal de la residence rooftop a antony

Comment booster la biodiversité en ville ?

Protéger la biodiversité en ville, c’est loin d’être une lubie d’écolo. C’est une vraie nécessité, et il existe des solutions simples et efficaces pour y parvenir, que ce soit pour les collectivités ou les entreprises. Pas besoin de réinventer la roue : des actions concrètes, mises bout à bout, peuvent faire une grande différence pour préserver et développer la biodiversité urbaine.

Prenons l’exemple des projets immobiliers. Aujourd’hui, il est impensable de ne pas intégrer la biodiversité au cœur des nouveaux développements. La ville de demain, c’est un subtil équilibre entre béton et verdure. Pour y arriver, il est essentiel d’associer un écologue dès la conception d’un projet immobilier. Ce spécialiste analyse le terrain, détecte la présence éventuelle d’espèces rares ou menacées, et prodigue des conseils pour aménager les espaces verts en fonction de la faune et de la flore locales. Au lieu de simplement planter des arbres pour faire joli, il s’agit de créer des habitats adaptés qui permettent aux espèces de prospérer.

C’est là que les espaces verts à l’intérieur des résidences jouent un rôle clé. Ces îlots de verdure ne sont pas qu’un décor : ils participent activement à la préservation de la biodiversité en offrant un refuge à différentes espèces animales et végétales. Et quand ils sont bien conçus, ils contribuent aussi au bien-être des résidents, en créant un cadre de vie agréable et bénéfique pour la santé. Chaque projet immobilier doit donc être pensé dans une vision globale, en prenant en compte l’ensemble des écosystèmes urbains. Les arbres, jardins, insectes et espèces animales ne doivent pas être vus comme des éléments isolés, mais comme un tout interconnecté.

Le gouvernement a d’ailleurs pris des mesures en ce sens avec le plan biodiversité lancé en 2018, qui vise à freiner l’artificialisation des sols et à encourager la création d’espaces verts en ville. L’idée est simple : plus il y a de nature, plus la biodiversité se développe, et plus les habitants bénéficient d’un cadre de vie sain. Mais attention, ce n’est pas une question de surface. Même des petites parcelles, comme celles qu’on retrouve dans les résidences, peuvent faire la différence. Ce sont ces petits espaces, multipliés ici et là, qui permettent à la biodiversité de reprendre ses droits.

Enfin, il faut absolument ralentir l’artificialisation des sols. Plus on construit, plus on détruit les habitats naturels. Pour contrer cette tendance, des initiatives comme le plan « zéro artificialisation nette » ont été mises en place. Le but ? Freiner l’extension urbaine, protéger les espaces naturels et, par la même occasion, garantir un avenir plus vert aux villes. En somme, c’est en repensant l’urbanisme, en intégrant des espaces verts bien conçus à l’intérieur des résidences et des projets immobiliers, que l’on pourra réellement préserver et favoriser la biodiversité en ville. Un enjeu vital pour notre environnement et notre bien-être !

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Sources :
https://www.ecoquartiers.logement.gouv.fr/assets/articles/documents/guide-isadora-partie-6.pdf
https://idverde.fr/actualites/biodiversite-en-ville-ou-limportance-des-espaces-verts/
https://www.natura-sciences.com/comprendre/biodiversite-espaces-verts-amreliore-sante-mentale.html