Préparer son voyage en Europe en 2025 s’apparente de plus en plus à un parcours d’obstacles… Entre nouvelles taxes, restrictions sur les locations de vacances et accès limité aux sites touristiques, les vacanciers doivent redoubler d’attention pour éviter les mauvaises surprises. Tour d’horizon des nouvelles taxes, restrictions et interdictions avec Stayforlong, site de réservation d’hôtel !
L’Espagne serre la vis sur le tourisme
Non, l’Espagne ne bannit pas les touristes, mais elle prend des mesures drastiques contre le surtourisme. Des destinations phares comme Majorque, Tenerife ou Barcelone imposent des restrictions sur les locations de courte durée. A Barcelone, les appartements touristiques disparaîtront progressivement d’ici 2028, tandis que Malaga interdit ces locations dans 43 quartiers. Désormais, les voyageurs devront également fournir plus d’informations personnelles lorsqu’ils réservent un logement ou louent un véhicule.
Les croisières sont aussi dans le viseur. Ibiza limite le nombre de bateaux accostant simultanément, Barcelone réduit le trafic maritime, et Venise impose une taxe d’entrée pouvant atteindre 10 euros selon la date de visite.
Sites touristiques sous haute surveillance
L’accès aux monuments emblématiques devient plus strict. L’Acropole d’Athènes et Pompéi plafonnent leurs visiteurs quotidiens à 20 000, tandis que le Colisée de Rome ne pourra accueillir que 3 000 personnes à la fois. La Plaza de España à Séville pourrait prochainement être fermée au public, avec une entrée payante pour les touristes.
Certains lieux naturels sont également protégés : la plage Spiaggia Rosa en Sardaigne reste interdite, et toute intrusion coûte entre 500 et 3 500 euros. Rome impose des amendes aux hommes torse nu et aux couples qui accrochent des cadenas sur les ponts. A Prague, les enterrements de vie de célibataire en costume sont proscrits.
Où devrez-vous payer une taxe de séjour ?
En Grèce, une nouvelle taxe de résilience climatique s’ajoute à la taxe de séjour, pouvant aller jusqu’à 10 euros par nuit dans les hôtels de luxe. Les croisiéristes doivent payer 20 euros pour Mykonos et Santorin. Et au Portugal, Lisbonne, Madère et Faro facturent 2 euros par nuit. Les Açores appliquent cette taxe depuis janvier 2025. Le voisin espagnol, et plus précisément Barcelone impose une double taxe (municipale et régionale) pouvant atteindre 4 euros par nuit, et les croisiéristes restant plus de 12 heures doivent payer 6,25 euros. Aux Baléares, la « taxe verte » s’élève jusqu’à 4 euros par nuit en haute saison.
En Italie, Rome taxe les touristes entre 3 et 7 euros par nuit, Milan entre 2 et 5 euros, et Florence jusqu’à 5 euros. Venise étend sa taxe de 5 à 10 euros pour les excursionnistes à davantage de jours en 2025. Ailleurs en Europe, Paris impose une taxe pouvant grimper à 15,60 euros dans les hôtels les plus chers, tandis qu’Amsterdam la porte à 12,5 % du prix de l’hébergement.
Nouvelles règles d’entrée au Royaume-Uni et en Europe
Les visiteurs européens devront obtenir une autorisation électronique de voyage (ETA) dès le 2 avril 2025 pour entrer au Royaume-Uni, avec un coût susceptible d’augmenter de 11,82 à 18,91 euros. Pour les Britanniques voyageant dans l’espace Schengen, le système ETIAS devrait enfin voir le jour en 2025, nécessitant une autorisation préalable à 7 euros.